Le mal-être nous tombe dessus sans nous prévenir
C’est une torture de l’esprit. C‘est à n’y rien comprendre.
Notre humeur dépendrait-elle du temps ?
Un jour, on se lève, le soleil brille de tout son éclat, c’est une belle journée en perspective. Mais si le vent souffle, que la pluie se met à tomber, cela déteindra forcément sur notre moral, et l’on ne peut rien y faire.
Il pleut, obligée de prendre le parapluie pour se protéger de cette averse qui n’en finit plus, de se rendre au boulot un parapluie dans une main, le sac dans l’autre ! Ou prendre la voiture (si on a la chance d’en avoir une)…
Dans un cas comme dans l’autre, devoir subir, subir encore une fois les changements de climat. Le prendre avec le sourire ou s’énerver contre ce temps qui n’en fait qu’à sa tête ?
Encore une fois la preuve que celui-ci nous mène par le bout du nez. Comment garder la tête froide et ne pas se laisser dépasser par les évènements ?
Et voilà le mal-être qui nous guette, qui nous attend au tournant, qui nous gifle ou nous agresse (on ne va pas se laisser trainer dans la boue).
Du passage à vide à l’état dépressif
Il arrive à tout le monde d’avoir des « passages à vide », des moments d’abattement, d’impuissance, de résignation ou de tristesse, par exemple après la perte d’un être cher ou la perte de son emploi, mais généralement cela ne dure pas.
On finit par se reprendre et repartir de l’avant. Mais, il arrive parfois que cet état se prolonge d’une façon anormale, pendant des mois ou même des années ; on peut alors parler de dépression, ou d’état dépressif.
La personne en dépression se perçoit comme inapte, incapable, indésirable, indigne.
Elle perçoit le monde extérieur comme trop hostile, exigeant, plein d’obstacles insurmontables. Elle croit que le futur ne lui réserve que déceptions, difficultés, échecs et rejets. Le manque de réalisation en période de dépression alimente et entretient cette perception: « je ne suis pas à la hauteur », « c’est trop difficile », « il n’y a rien qui change », « je ne m’en sortirai jamais », etc…
Quand parle-t-on de dépression ?
On peut parler de dépression lorsque de deux à quatre des symptômes suivants sont présents de façon persistante pendant au moins deux semaines et s’accompagnent d’une altération marquée du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants :
- diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir
- perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime
- insomnie ou hypersomnie
- sentiment de tristesse, d’échec, d’impuissance ou de vide
- fatigue ou perte d’énergie
- sentiment de dévalorisation ou de culpabilité
- agitation ou ralentissement psychomoteur
- diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision
- pensées de mort récurrentes, idées suicidaires
D’autres symptômes sont souvent présents, même s’ils ne constituent pas des critères pour reconnaître la dépression
- tendance à pleurer
- tendance à avoir des « idées noires »
- irritabilité
- ruminations obsessionnelles
- anxiété
- phobies
- préoccupations excessives pour la santé physique
- douleurs diverses
- des difficultés dans les relations intimes ou sociales
- des difficultés sexuelles
Certaines personnes peuvent présenter des attaques de panique. Il arrive que des symptômes d’anxiété envahissants « cachent » la dépression.
Réagissez !
Si vous voyez tout en noir, vous vous sentez las et fatigué, si vous n’avez envie de rien, si les émotions et le corps sont déréglés, si vous ressentez une profonde angoisse ou tristesse, c’est que vous souffrez peut-être d’une dépression.
La dépression est une maladie qui touche près de 3 millions de personnes en France. Qu’elle survienne suite à une rupture, une naissance, un décès, un divorce, un échec, cette maladie peut vous empêcher de parler, de rire, de manger, de travailler, de dormir ou de vous lever le matin, c’est une maladie qui peut vous empêcher de vivre.
Libérez-vous une fois pour toutes de vos émotions paralysantes